Pédagogie

Etude de cas d’une séance avec un métapédagogue

Etude de cas d’une séance avec un métapédagogue Un petit garçon de 9 ans vient me voir, accompagné de sa maman, et raconte que tout va bien à l’école. “Ah oui ? Et pourquoi es-tu là, alors ?”, je lui demande. “JE NE SAIS PAS !”, il me répond, nonchalant. Cette réponse m’interpelle.  Sa mère m’avait contactée car il manquait de concentration, en classe comme à la maison. Ses notes et ses évaluations étaient basses, et il était souvent puni d’heures de colle pour “éparpillement”. Aussitôt, je propose à l’enfant de se débarrasser de cette pensée “Je ne sais pas” en l’écrivant sur un post-it, et de consciemment jeter ce post-it à la poubelle. Sitôt fait, je lui dis : “Maintenant, on n’en parle plus, on ne le dit plus, OK ?” Il rigole en approbation. Vouloir savoir, vouloir comprendre : la base de la métapédagogie Ce qui peut paraître comme une introduction mignonne à nos séances ensemble est loin d’être anodin : ma phrase annonçait la couleur de ce sur quoi on allait travailler ensemble après.  En effet, quelle que soit la situation, mon but est que l’enfant ne puisse plus dire “Je ne sais pas”, mais sache plutôt comment trouver les informations qui lui manquent pour obtenir la réponse.  Pour savoir, on a besoin de vouloir savoir, d’aller chercher la réponse, de demander à quelqu’un, et encore mieux, de trouver dans sa tête une façon de répondre différente. Il ne s’agit pas non plus de faire Essai-Erreur, mais bien de tenter de résoudre une difficulté en se posant soi-même des questions.  C’est cela qui fait la richesse de la métacognition : se poser des questions. Les bonnes questions ! Il est important de savoir décortiquer ce qui ne va pas, ce qui empêche d’apprendre, et d’avoir la curiosité, l’envie de répondre autre chose que : “JE NE SAIS PAS”. Alors, quelles sont les bonnes questions à se poser pour avancer ? Le jeu pour explorer les processus cognitifs En tant que métapédagogue, ma première fonction est de mettre en évidence les carences de raisonnement dans l’esprit de l’enfant, puis d’y remédier. Dans mes séances, je travaille avec une variété de jeux qui me servent de support pédagogique en aidant l’enfant à se détendre et à s’exprimer librement. En le faisant réfléchir à voix haute et en lui posant les bonnes questions par rapport au défi présenté, je peux ainsi observer en direct son comportement cognitif à plusieurs niveaux : Ainsi, sur une base complète de 29 processus (fonctions cognitives), je peux détecter un ou plusieurs points d’entrée pour effectuer une remédiation.  Exemple d’une séance métapédagogique Dans le cas de ce petit garçon de 9 ans, je lui ai donné un jeu en apparence simple : un plateau de 4 cases * 4 cases, avec des plots de couleurs et de formes différentes. Il devait déplacer les plots pour créer des lignes soit de la même couleur, soit de la même forme.  A la fin de l’activité, je l’entends dire fièrement “J’ai fini !”, le sourire aux lèvres. Au lieu de le féliciter simplement comme on le ferait dans l’enseignement traditionnel, je lui dis :  “Je vois que tu penses avoir fini, et en même temps je te propose de VÉRIFIER ce que tu as fait… juste au cas où !” Cela ne rate pas : il vérifie, ligne après ligne… et trouve que deux formes identiques sont l’une à côté de l’autre ! Il les change rapidement, et est tout content d’avoir trouvé son erreur. “Alors, qu’est-ce que tu viens d’apprendre ?”, je lui demande. “Qu’il faut toujours vérifier son travail avant de dire qu’on a fini !” “Oui, et pourquoi à ton avis ?” “Pour pouvoir corriger !” “Et donc que vas-tu pouvoir faire à l’école maintenant ?” “Ralentir et vérifier à chaque fois.” “Si c’est bon pour toi, c’est OK pour moi aussi.” Puis nous notons avec sa maman, présente pendant toute la séance, ce “processus” de vérification dans un cahier qui va le suivre à la maison et qui servira de base de suivi pendant la semaine. L’important n’était donc pas de résoudre le jeu, mais d’en déduire des principes qui l’aideraient ensuite à l’école comme à la maison ! En général, j’identifie 3 processus à la fin de chaque séance sur lesquels l’enfant et ses parents pourront travailler pendant la semaine, à l’école comme à la maison. J’inclus toujours les parents, car ils jouent un rôle clé pour accompagner la remédiation cognitive en-dehors de notre session. Chacun a la responsabilité du suivi. Résultat : une meilleure autonomie dans l’apprentissage La semaine suivante, lorsque le petit garçon est revenu me voir, je lui demande juste : “Alors, sur quoi as-tu porté ton attention en classe cette semaine ?” Sans réfléchir, il dit fièrement : “J’ai vérifié mon travail !”, avec une telle banane sur son visage ! Au fur et à mesure de nos sessions, sa maman m’a rapporté que non seulement ses notes se sont améliorées, mais il a aussi grandement amélioré sa confiance en lui, son estime de soi, et il a désormais une bien meilleure gestion de ses apprentissages. J’aime mon travail de métapédagogue car au lieu de simplement donner des cours particuliers, je donne les outils aux apprenants pour qu’ils gèrent eux-même leur apprentissage d’une meilleure façon. Ils développent leur autonomie et voient leur motivation monter en flèche.  C’est ainsi que la métapédagogie crée des apprenants plus autonomes, plus motivés, avec plus de succès ! Vous voulez en savoir plus sur la métapédagogie ? Consultez nos formations. Article par Stella Kaloudis

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Non, la dyscalculie n’existe pas

Non, la dyscalculie n’existe pas  La dyscalculie est reconnue par l’Education Nationale et de nombreux chercheurs comme un trouble de l’apprentissage, voire même un trouble neurodéveloppemental, touchant entre 3 et 7% des élèves. Il est même parfois dit que ce trouble serait d’origine biologique et serait présent tout au long de la vie, et qu’on ne peut que tenter d’y compenser. Cet article vise à partager mon opinion, en tant que métapédagogue, sur la notion même de dyscalculie. Des troubles dys pour chaque matière ? Si la dyscalculie existait, cela signifierait que tout petit, le bébé serait déjà condamné à ne pas comprendre le calcul.  Y a-t-il un trouble « dys » pour les autres matières que les mathématiques ? Pourquoi ne parle-t-on pas de dysgéographie, de dyshistoires, de dyssport ? Dans ces matières, si l’enfant ne réussit pas, on lui dit généralement qu’il doit juste plus travailler pour être bon. J’offre ici 3 pistes qui expliquent pourquoi notre société stigmatise tant ceux qui ont des difficultés en calcul, jusqu’au point où elle va inventer des termes pour les catégoriser : La dyscalculie déresponsabilise les adultes Si la dyscalculie existait, je n’aurais jamais pu aider tant d’enfants en grave situation de handicap à faire des progrès spectaculaires en calcul.  En effet, on parle de dyscalculie aujourd’hui comme un trouble venant seulement de l’enfant. Mon avis est que c’est pour arranger les adultes, les déresponsabiliser de leur mission d’enseignement. “Si l’enfant est comme ça, eh bien, on n’a rien à faire ; mais si la dyscalculie n’existe pas… ça veut dire que nous sommes responsables.” Dans cette matière des mathématiques, où, faute de formation adéquate, tant de choses sont souvent mal expliquées de la part de l’enseignant, c’est souvent facile de coller des étiquettes et de remettre la faute sur l’apprenant.  Il faut bien comprendre les étiquettes comme “dyscalculie” comme un carton qu’on collerait sur le front de l’enfant : difficile à enlever, avec un côté aussi définissant qu’une étiquette sur un vêtement disant “T-Shirt”. L’enfant qui se dit “dyscalculique” risque alors de se dire “Bon ben, comme je suis comme ça, il n’y a rien à faire…” avec un fort sentiment de dévalorisation, et ses parents risquent alors de le rassurer à tort en lui disant  “Bon, ben, tu seras meilleur dans les autres matières, c’est pas grave…” alors que cela ne compense absolument rien. « Dyscalculie » est une nouvelle façon de dire « nul en maths ». Mais aucune de ces expressions ne devrait jamais être utilisée ! Les conséquences continuent jusque dans l’âge adulte, même en-dehors du scolaire. Pendant ma carrière, j’ai entendu tellement d’adultes dire “Oh, mais moi, je ne suis pas intelligent, j’étais toujours nul en maths”. C’est pour cela que catégoriser un enfant de “dyscalculique” est dangereux : il pourrait en déduire qu’il n’est pas intelligent du tout, et cela peut avoir des répercussions sur toutes ses autres matières, et d’autres décisions dans sa vie.. Je ne dis pas qu’un enfant ne peut pas avoir de difficultés en mathématiques. Je critique seulement le fait qu’on dise que ce soit “inéluctable” et que ça vienne seulement de la configuration de son cerveau.  Nous allons voir ci-dessous certaines des raisons principales, dans mon expérience, pour lesquelles un enfant peut avoir des difficultés en mathématiques. Elles sont loin d’être biologiques ! Les causes principales à des difficultés mathématiques Des difficultés de lecture pour la résolution de problèmes J’ai vu beaucoup d’enfants qui ne savaient pas résoudre les problèmes… tout simplement parce qu’ils ne comprenaient pas l’énoncé. C’était donc leur difficulté en compréhension de lecture qui les impactait pour les mathématiques. Si on prenait le temps de leur lire l’énoncé lentement, ou en leur montrant comment lire et comprendre, et en vérifiant qu’ils comprennent l’énoncé, on saurait que leur difficulté est d’ordre lexical et non mathématique. Des mauvaises techniques de mémorisation Un enfant qui ne sait pas ses tables de multiplication ne sait peut-être pas comment les mémoriser. On dit juste aux enfants d’apprendre, mais on ne leur dit pas comment apprendre. S’il bloque, c’est peut-être aussi qu’il n’a pas compris la multiplication, que pour lui c’est trop abstrait, et que cela n’a donc pas de sens… De plus, s’il n’a pas compris ce qu’est une multiplication, il ne peut pas non plus retrouver le résultat d’une autre manière.  La plupart des apprenants ne comprennent pas la notion de nombre De par mes expériences, les enfants n’ont pas compris les multiplications parce qu’ils n’ont pas compris ce qu’est un nombre. Une façon simple de le vérifier est ceci : présenter un groupe de 2 à l’enfant. S’il dit “1, 2” pour savoir qu’il y en a 2, c’est qu’il n’a pas compris ce qu’est le nombre. Certains enfants ne peuvent même pas montrer immédiatement 7 doigts : ils sont obligés de compter de 1 jusqu’à 7 pour montrer les 7 doigts. Ils ne comprennent pas que le nombre représente un groupe en mathématiques – on appelle cela le cardinal d’un groupe. Si on ne comprend pas le nombre, on ne peut alors pas comprendre les opérations mathématiques qui peuvent en découler, comme la multiplication. La multiplication, c’est prendre plusieurs fois le même groupe ; mais en classe, on dit souvent que c’est répéter plusieurs fois le même nombre.  D’où vient cette confusion ? Le nombre est souvent enseigné en utilisant la comptine numérique : on pointe un à un les objets, en avançant : 1, 2, 3, 4, 5… L’enfant comprend ainsi que 4 représente la 4e pomme donc… une seule pomme. 4 ne veut donc rien dire pour lui : il a juste appris la technique de la comptine numérique. Beaucoup d’enseignants pensent qu’ils enseignent le nombre en tant que groupe, mais font en fait l’erreur d’utiliser la comptine numérique. On enseigne ainsi un nombre en tant qu’ordinal, c’est-à-dire un numéro. De la même manière que sur les portes d’un hôtel, il y a des numéros. Quand on dit chambre 4, c’est la 4e chambre à partir du début du couloir. L’enfant n’a

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En quoi la métapédagogie est-elle différente ?

En quoi la métapédagogie est-elle différente ? L’école traditionnelle se concentre souvent sur l’aspect transmissif de l’enseignement de savoirs, laissant de côté les 20 % d’élèves qui manquent de méthodes pour comprendre et apprendre efficacement, de motivation, et d’autonomie. Dans ces classes, les élèves et les enseignants tendent à se renvoyer la balle : tantôt l’un manque de pédagogie, tantôt l’autre manque de motivation et de travail personnel. Isolés, les enfants en situation de handicap sont parfois vus comme un problème insoluble, une différence gênante et insolite dans le paysage de la classe ; certains tombent en dépression, finissent dans des filières qui ne leur plaisent pas, ou sont retirés de l’école, faute d’un accompagnement adéquat. Maintenant, imaginez une autre classe. Une classe où chaque apprenant n’a plus peur d’échouer, ose poser des questions, est motivé, se concentre sur ses apprentissages plutôt que sur la note, peut choisir sa filière… Une classe où chaque enfant en situation de handicap retrouve le sourire parce qu’il progresse, se nourrit enfin intellectuellement, communique enfin, sent qu’on croit en lui, augmente peu à peu son autonomie… Cela est rendu possible par une nouvelle approche : la métapédagogie, née en 2008 au sein de l’Institut Upbraining, fruit de plusieurs dizaines d’années d’expérimentation de Christine Mayer sur le terrain. En quoi est-elle différente ? La métapédagogie : une approche qui prend de la hauteur Là où la pédagogie de l’école se concentre sur la transmission de contenus, la métapédagogie prend de la hauteur et se concentre sur la transmission de processus. Il ne s’agit pas de chercher pas à enseigner plus, ni d’ajouter des outils à la « boîte à méthodes didactiques » de l’enseignant. Il s’agit d’enseigner autrement. Un enseignant utilisant la métapédagogie, aussi appelé un métapédagogue, cherche à rendre son enseignement plus efficace, tout en développant l’autonomie des élèves dans l’apprentissage. Il réfléchit donc d’abord à la manière dont il enseigne, sur le plan stratégique et émotionnel pour que son enseignement crée un effet boule de neige sur tous les apprentissages. Il enseigne donc des compétences transversales à toutes matières. On passe alors de la question « Que doivent-ils savoir ? » à « Comment peuvent-ils apprendre à apprendre ? » Répondre à cette question passe par un changement radical dans les pratiques d’enseignement : 1. Travailler « par processus », ça veut dire quoi ? Dans l’enseignement classique, on enseigne souvent des techniques sans expliquer leur origine, espérant faire gagner du temps aux apprenants. Par exemple, on dit à un enfant d’apprendre ses tables de multiplication par cœur, en lui proposant juste de jolies illustrations. Il apprend sa leçon ; mais un jour, il a un trou de mémoire, et face au devoir sur table, il ne sait plus comment retrouver le résultat par lui-même. Les techniques s’oublient ! Alors que si on lui expliquait la profondeur de comprendre que la multiplication, c’est multiplier non pas un chiffre abstrait, mais prendre plusieurs fois un même groupe d’éléments, il s’en souviendrait mieux et pourrait l’appliquer dans une diversité de situations très rapidement. Il serait même rassuré en comprenant qu’il a déjà vu des multiplications au quotidien, et que ce n’est pas réservé qu’au domaine scolaire : Travailler par processus, ce n’est donc pas seulement proposer des exercices “ludiques” ou mettre l’élève “au centre”. C’est enseigner la manière dont l’intelligence se construit. C’est amener l’apprenant à observer comment il réfléchit dans sa tête (que le résultat soit correct ou non) pour en faire un levier d’évolution applicable dans d’autres domaines, même en-dehors de la tâche initialement proposée. Dans la métapédagogie développée par l’institut Upbraining, ces processus sont déclinés en 29 briques de base qui se déclinent dans 8 domaines d’application. Au lieu de se concentrer sur la recherche de solutions, un apprenant suivi en métapédagogie va ainsi d’abord se concentrer sur les processus qu’il doit d’abord mettre en œuvre. 2. Émotions et cognition : une relation indissociable La majorité des approches éducatives abordent les émotions à côté des apprentissages ; en métapédagogie, cette séparation n’a pas de sens. Par exemple, la peur de se tromper bloque la réflexion, alors que le sentiment de compétence nourrit l’envie d’aller plus loin. Les émotions sont un moteur pour une cognition efficace. Dans la métapédagogie, les émotions agréables sont ainsi utilisées pour stimuler l’apprentissage, tandis que les émotions désagréables agissant comme un frein sont débloquées. L’erreur n’est plus synonyme d’échec : il devient un outil pour avoir de la joie. La métapédagogie inclut donc un travail sur les émotions au sein même du processus double d’enseignement et d’apprentissage. 3. Rendre la tâche motivante, ajustée, efficace Nous avons tous eu au moins un enseignant qui se contentait, parfois naïvement, de suivre les exercices d’un manuel sans chercher à savoir s’ils étaient adéquats pour sa classe. En métapédagogie, chaque tâche pédagogique doit être analysée finement au préalable par celui qui enseigne. Il ne suffit pas de donner un « exercice » et de penser qu’il marchera de la même façon pour tous les élèves. Il s’agit plutôt de se demander : Une fois la tâche effectuée, il s’agit ensuite de faire vivre à l’apprenant un succès intelligent, en le complimentant par rapport aux processus qu’il a utilisés pour arriver au résultat. L’apprenant doit comprendre comment il est arrivé à ce résultat, et ne doit pas avoir le sentiment d’y être arrivé « par hasard ». Par exemple, lors d’un jeu de rôle en langue étrangère, regardons la situation d’un élève qui réussit à se faire comprendre même sans connaître tous les mots. Plutôt que simplement féliciter et mettre une bonne note, ou pire !, le dévaloriser parce qu’il n’a pas utilisé les mots attendus et lui donner une mauvaise note, l’enseignant souligne les processus utilisés : l’élève a cherché d’autres manières. L’élève se rend alors compte des outils métacognitifs dont il dispose et qu’il peut réutiliser la prochaine fois qu’il est dans une situation similaire. Il n’attribuera pas son succès à la chance, mais à ses propres capacités, explicitées par l’enseignant. Ce type de succès est addictif, il donne envie de recommencer. C’est là même que naît

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